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Jan 29

Des Krisprolls à l’abri de la tempête…

29/01/2021 – « Je suis obligé de patienter jusqu’à lundi, ce n’est pas praticable » dit Armel. Au programme pour son retour : deux dépressions qui vont balayer le Golfe de Gascogne. Des vents à plus de 60 nœuds et surtout des vagues de dix mètres, voire douze. Le skipper ne prendra pas de risque : arriver, oui mais sans se mettre en danger ou risquer d’abîmer son Imoca. Armel a donc décidé, raisonnablement, de ralentir et patienter au large de Porto le temps que la tempête passe. Cet encombre ne fait que repousser l’arrivée d’Armel de quelques jours qui estime à mercredi prochain sa remontée du Chenal des Sables d’Olonne.

« J’ai ralenti pour laisser passer les deux dépressions qui arrivent. Je mets moins de toile. Je vais rester dans une zone où le vent n’est pas trop fort, où il n’y a pas de trop de mer, probablement entre Porto et Vigo pour être prêt à repartir vers le nord assez vite dès que la situation s’ouvre. Le problème c’est surtout l’état de la mer, c’est vraiment ça qui peut être bloquant. On ne sait pas trop si ça va être praticable après les deux dépressions, c’est encore un peu l’inconnu. L’idée est de s’engager assez vite dans le Golfe de Gascogne. Je vais tirer des bords entre le large et la côte. Je vais voir à quel moment je peux me faufiler vers le nord pour retrouver les Sables d’Olonne, c’est quand même le but ! Le Portugal c’est sympa mais ce n’est pas la meilleure période.

À un moment je n’aurai vraiment plus rien à manger alors il est temps d’arriver. Il me reste seulement les choses pas très bonnes que j’avais laissé de côté pendant la course. Il me reste quelques Krisprolls et du miel. Et il me reste beaucoup de café.

Lundi je devrais pouvoir faire route, je devrais arriver mardi ou mercredi. C’est un peu surréaliste comme situation. Je me disais que j’avais été épargné dans le sud, maintenant je paye mon tribut à Neptune. C’est l’imprévu, c’est l’école de la patience la course au large ! »

Il n’oublie pas de féliciter Yannick Bestaven, gagnant du Vendée Globe 2020 et se projette même sur le prochain Vendée Globe : « En 2001, Yannick gagnait la Mini-Transat et moi je gagnais l’édition suivante, en 2003. Cette année, Yannick gagne le Vendée Globe… donc la prochaine édition est pour moi, normalement ! »

Les explications d’Armel :

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